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Consultations diététiques sur le nord toulousain
20 décembre 2011

Emotions et comportements alimentaires

 

Emotions et comportements alimentaires

 

Dès l’enfance, la nourriture est utilisée pour fêter un événement, pour trouver l’apaisement, soulager l’ennui ou la dépression,  et se consoler dans les moments de tristesse ou d’angoisse. On accepte un morceau de gâteau d’anniversaire, car le refuser serait « antisocial », on se récompense en prenant un peu de chocolat quand on a fini un travail difficile, ou on boit sans en avoir envie une bière ou un verre de vin quand on est en société : ce sont là des pratiques de la vie quotidienne.

Il n’est pas courant, quand on est enfant, d’être aidé dans l’identification de ses émotions. Dans notre société, nous avons souvent du mal à identifier ce que nous ressentons et à l’exprimer. Dans un monde si riche en connaissance et en culture, nous sommes, pour la plupart, de grands « analphabètes émotionnels ». Les personnes qui souffrent de troubles de comportement alimentaire  sont très confus sur leurs états émotionnels internes, en particulier sur leur sensation de faim ou de satiété. Ceux qui ont recours à la nourriture ou qui la refusent pour compenser leurs émotions ont probablement appris depuis leur enfance à minimiser, nier ou ne pas montrer aux autres ce qu’ils ressentent.

De même, au sein de la famille,  il se crée différents modes d’interaction où on utilise la nourriture à des fins autres que la nutrition : ce peut être une arme offensive ou défensive, un châtiment ou une récompense. A partir du moment ou un père donne à son fils un gâteau ou un bonbon pour le consoler ou l’apaiser, la nourriture a une dimension émotionnelle et pas seulement physique.

Il est inutile de perdre du temps et de l’énergie à  contrôler son régime quand le « poids » du conflit se situe dans le monde des émotions. La bouche qui se ferme et s’ouvre à la nourriture est une bouche qui veut parler. Manque d’amour, abandon, culpabilité, rage, jalousie, rivalité, angoisse ou tristesse sont quelques uns des sentiments qui peuvent tenter de s’exprimer à travers les conflits de l’alimentation. Quand notre bouche ne dit pas ce que nous ressentons, elle avale pour soulager notre tension émotionnelle. Parfois, les régimes tentent de contrôler quelque chose que nous ne pouvons pas contrôler en nous-mêmes, comme par exemple le fait que nous ne sommes pas celui que nous voudrions être. C’est pourquoi, ce n’est que lorsque nous commençons à nous aimer vraiment que nous pouvons envisager un régime approprié. Sinon, nous pouvons croire que nous tentons de contrôler quelque chose  qui se situe en réalité au-delà des kilos. Les désordres alimentaires apparaissent quand nous essayons de masquer par la nourriture des conflits que nous ne pouvons pas résoudre autrement quand un abîme sépare ce que nous sommes de ce que nous voudrions être.

C’est pourquoi, quand une personne a une relation « difficile ou douloureuse » à la nourriture, il convient de lui signaler que c’est un domaine qui ira en s’améliorant au cours du traitement Fleurs de Bach, en évitant de le traiter comme un objectif en soi, car il s’agit d’un symptôme aux causes émotionnelles profondément enracinées, qu’il lui faudra découvrir peu à peu.


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