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Consultations diététiques sur le nord toulousain
22 octobre 2011

Savoir lire les étiquettes

 

SAVOIR LIRE LES ETIQUETTES

 

etiquette 4Les mentions obligatoires

Dénomination de vente :  nom du produit

Exemple : Rillettes de saumon

La dénomination décrit le produit. Elle doit être aussi précise que
possible.
Elle indique aussi l’état physique ou le traitement subi, tel que :

  • lyophilisé
  • surgelé
  • pasteurisé
  • fumé
  • irradiation

Pourquoi la dénomination de vente est-elle l'information la plus importante ? Déjà, parce qu'elle est évidente et accessible à tous.

Ensuite, parce qu'elle est encadrée par la loi. L'industriel ne peut pas appeler un produit « lait » ou « beurre » s'il ne répond pas à une définition légale. Malheureusement, il y a tellement de produits nouveaux que la loi ne peut pas tout définir ni tout encadrer.

C’est donc à chacun de nous à  faire la différence entre :
du « beurre » et une « matière grasse à tartiner »,
du « lait stérilisé UHT » et une « boisson stérilisée UHT à base de lait »,
un « délice de mousse de lait » et un yaourt,
un « délice du chef à la viande » et un steak,…
Le mot « délice » serait presque un indice de quelque chose qui ne va pas

etiquette-boisson

Composition : liste complète des ingrédients

Exemple : Rillettes de saumon (dénomination de vente)

Composition : Filet de saumon Atlantique* (50%), Eau, Huile d'olive vierge extra*, Arôme naturel (poisson), Protéine de lait*, Jus de citron concentré*, Sel, E415 Gomme xanthane, E412 Gomme de Guar

* 100% des ingrédients d'origine agricole ont été obtenus selon les règles de l'agriculture biologique

C'est la liste de tous les ingrédients, incorporés au moment de la fabrication, par ordre décroissant d’importance en poids, y compris les additifs et les arômes. Les ingrédients présents à moins de 5% peuvent être dispensés d'étiquetage.  

Après la dénomination de vente, la composition est le repère le plus important : un gâteau qui commence par citer le sucre (ou sirop de glucose) en première place est probablement trop sucré.

Exemple du moelleux à la fraise : sirop de glucose-fructose, farine de blé 25%, œufs, sucre, matière grasse végétale, stabilisant : glycérol, purée de fraises 5%, lait écrémé en poudre 2%, purée de pommes, poudre à lever : diphosphate disodique, carbonate acide de sodium, jus de fraise concentré 0,5%, émulsifiant : E472b, E475, correcteur d'acidité : acide citrique, acide malique, citrate trisodique, sel, cacao maigre en poudre, gélifiant : pectines, épaississant : farine de graine de caroube, arômes

On remarque qu'il y a :

  • plus de sirop de glucose-fructose (ingrédient n°1) que de farine
  • plus de glycérol (graisse au gout sucré) que de purée de fraises
  • 11 additifs
  • de la pomme, du sel et du cacao

Tout cela fait un produit très complexe à identifier pour notre corps, un produit hautement raffinée et très transformé : un pur produit industriel.

Une façon "élégante" de vous tromper sur les étiquettes d'ingrédients :

Les industriels ont deux moyens légaux de vous tromper : ils peuvent séparer le sucre en divers produits sucrés et séparer la liste d'ingrédients en groupes.

Première astuce : diviser le sucre pour le cacher

Comparons deux meringues :

  • traditionnelle : sucre 60%, blanc d'œuf 40%, arôme vanille
  • riche en œuf :   blanc d'œuf 40%, sucre 30%, sirop de glucose, arôme vanille

Laquelle est la plus sucrée ?

La « traditionnelle » annonce le sucre en 1er ingrédient, alors que celle « riche en œuf » annonce du blanc d'œuf en 1er. Pourtant, il y a une « astuce » : l'industriel a remplacé 60 g de sucre par un mélange de 30 g de sucre et 30 g de sirop de glucose. Ainsi, le sucre est passé en 2ème position, après le blanc d'œuf. Voilà une première façon de modifier la composition pour pouvoir annoncer un « riche en œuf » légal mais trompeur

Deuxième astuce : diviser la liste pour brouiller les pistes

Reprenons notre moelleux à la fraise et sa composition exprimée d’une autre façon :

  • Biscuit moelleux 50 % : farine de blé, œufs, sucre, stabilisant : glycérol, matière grasse végétale, lait écrémé en poudre, sel, cacao maigre en poudre
  • Fourrage à la fraise 50% : sirop de glucose-fructose, pulpe de fruits 12% (purée de fraise, purée de pomme, jus de fraise concentré)

Cette présentation a l'avantage de faire croire qu'il y a 50% de fraise. Le but est que le consommateur confonde « fraise 50% » et « fourrage à la fraise 50% ». Et c'est parfaitement légal, alors que cela contribue à brouiller la liste des ingrédients.

Quantité nette :

Elle indique la quantité consommable du produit. Elle s'exprime en masse (kg ou g) ou en volume (litre, cl, ml) pour un liquide, une mousse ou une glace. Cela peut permettre de vous « vendre de l'air » sans vous le dire, car une mousse est très légère mais pas son prix !

Date de durabilité (DLC ou DLUO) :

Avec les conditions d'utilisation du produit, vous trouvez une date limite de conservation (DLC) ou d'utilisation optimale (DLUO). Ce sont les durées pendant lesquelles le produit, non ouvert et conservé dans les conditions indiquées sur l'emballage, garde ses propriétés (goût, odeur, texture) et sa salubrité.

Indice : si un produit se conserve davantage que les autres de la même gamme, c'est sûrement qu'il a plus de conservateur.

Numéro de lot :

En cas de problème, le numéro de lot permet la traçabilité des aliments. Un lot est un ensemble de denrées fabriquées au même moment et même lieu, dans des circonstances identiques (même processus).

Nom et adresse du fabricant : Pour les réclamations.

Il s'agit du producteur, du vendeur ou du conditionneur.

 

4 bons reflexes pour choisir entre des aliments similaires

Privilégier les points suivants :

  • Choix d’ingrédients le plus naturels possibles (œuf plutôt qu’œuf en poudre)
  • Liste d’ingrédients la plus courte (= moins d‘additifs)
  • Avec le moins de sucre ajouté
  • Contenant les graisses de meilleure qualité (AG insaturés)
  • Le moins calorique
  • Le plus de fibres

Repérer les ingrédients dans la liste (voir astuces plus haut)

Gare aux produits allégés qui sont parfois encore moins bons pour la ligne que les graisses qu’ils remplacent

Attention aux fausses bonnes propriétés : l’ajout de vitamines ou de minéraux est aberrant quand le produit est visiblement mauvais pour la santé ! de plus l’origine, si elle n’est pas naturelle, ne garantie pas qu’ils soient identifiés, et donc utilisables, par l’organisme !

 

Ce que les étiquettes disent rarement :
  • Les % précis de tous les ingrédients
  • Les doses d’additifs présents
  • Si l’aliment fait grimper la glycémie (index glycémique)
  • La teneur en fibres
  • La teneur en sel (NaCl) : le plus souvent c’est le sodium qui est indiqué car 400 mg de sodium sont moins effrayants qu’1 g de sel, alors que c’est la même chose !

 

 

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Commentaires
L
merci pour tous tes conseils je suis aller voir une diététicienne pendant 7 mois et elle ma appris bcp de chose sur les aliments
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